En matière de mode, s’il y a une chose qui a longtemps été utilisé ou porté par la gente féminine c’est le bijou : des boucles, des bracelets, des colliers ou encore des bagues, etc. des parures qui ont longtemps eu pour rôle d’accentuer leur beauté. Mêmes dans les cultures ancestrales des pays asiatiques, indiens ou encore africains, les femmes étaient chargées de parures qui avaient autant de significations que de peuples. Aujourd’hui cette habitude n’a pas tellement changé car les femmes du 21ème siècle portent encore des bijoux pour agrémenter leur tenue de tous les jours ou pour une soirée. Parmi ces bijoux, un a longtemps fait polémique à cause d’une ambiguïté dans sa signification : le bracelet de cheville. Avec la puissance des croyances et des mœurs ce bijou a été perçu malsain, ce qui faisait des femmes qui le portaient des paria de la société. Qu’en est-il aujourd’hui
Dans les cultures anciennes, le bracelet porté à la cheville était synonyme de protection contre les mauvais esprits chez d’aucuns, de fécondité de la femme chez d’autres, du nombre de sa progéniture ou encore de son statut marital. Or avec l’évolution et le mixage des cultures, ces significations ont disparues laissant place à un moyen de déterminer l’orientation sexuelle d’une jeune fille. Sauf qu’aujourd’hui avec l’acceptation et la tolérance des genres il a perdu toute signification. Il ne fait désormais plus qu’objet de parure pour les femmes qui souhaitent habiller leur pied sans toutefois renvoyer un quelconque signal. En or ou en argent, tissé ou en corde, tout le monde en met ; grandes comme petites. Il va s’en dire que les stéréotypes attribués à ce bijou ont disparu avec le temps mais lui a pu résister.